En matière de déco, la plupart de mes amis ont une nette préférence pour le bois. Ils trouvent que c’est chaleureux, doux, et surtout « naturel », une des grandes tendances aujourd’hui.Je s uis d’accord avec eux, bien sûr – comment ne pas l’être ? -, sauf que moi, mon grand faible, c’est… le métal ! Et oui, et vous savez pourquoi ? Parce que le métal rime avec style industriel et que, bien souvent, qui dit style industriel dit ingéniosité !
Métal rime avec industriel, qui rime avec ingéniosité…
La preuve la plus flagrante de cette vérité, c’est la lampe Jieldé, un nom créé à partir des initiales de son inventeur, un mécanicien lyonnais du nom de Jean Louis Domecq (JLD). Agacé par le mauvais éclairage de ses plans de travail et de ceux de ses collègues, il décide se fabriquer une lampe qui soit à la fois robuste (on est dans un atelier de mécanique) et articulée de telle façon qu’elle puisse s’adapter facilement à tous les postes de travail au fur et à mesure de leurs besoins.
Pari réussi en 1952 : tout en métal la première lampe Jieldé « standard » est robuste, étanche et… révolutionnaire !
En effet, aucun fil électrique ne passe dans, ni n’entoure ses articulations ! Résultat ? On peut les manipuler et les tourner et retourner à sa guise – et jusqu’à 180 ° – indéfiniment ? Le secret ? C’est par d’ingénieux contacts de cuivre que socle, bras et ampoule sont reliés !
Un succès immédiat et jamais démenti…
On ne s’étonnera donc pas qu’à peine sortie des mains de son créateur, la lampe Jiedlé ait séduit les industriels ! Moi, en tout cas, tant son histoire que sa souplesse m’enchantent ! D’autant qu’après la mort de son directeur, l’usine Jieldé qui tourne toujours, s’est mise à décliner cette lampe en différentes versions (suspension, plafonnier, etc) et à lui donner des couleurs, ainsi qu’on peut le voir chez son distributeur Produit Intérieur Brut.
(Une version tout en finesse et couleur ivoire de la lampe Jieldé)
(Jieldé : une lampe ingénieusement articulée)